La sortie annuelle s’est effectuée cette année dans le cadre des Journées du patrimoine. Le repas convivial qui réunit traditionnellement nos adhérents n’a pas pu être organisé en raison des contraintes sanitaires.
Les visites ont donc été concentrées sur le seul après-midi du dimanche 20 septembre. Trois lieux du patrimoine bazadais ont été proposés aux visites. Pour respecter les consignes de distanciation, les déplacements se sont effectués soit en plein-air et à pied, soit par véhicules privés, dans le cadre familial.
Le circuit des marcheurs empruntait des itinéraires classiques, comme les bords du lac de Saint-Michel, mais aussi des parcours inédits, grâce à l’aimable autorisation de propriétaires.
Plus de cent personnes ont répondu à cette invitation, se répartissant de façon à peu-près égale entre les deux groupes indépendants.
Le point de départ de chaque groupe, à des heures distinctes, était le couvent des Capucins, grâce à l’amabilité de notre président d’honneur Jean-Louis Escoubet.
Le couvent est situé hors-les-murs sur un éperon rocheux prolongeant à l’est la cité de Bazas. C’est un site chargé d’histoire, probablement au moins depuis la période gallo-romaine, puis le Moyen Âge quand il accueillait l’église et le cimetière Saint-Vital. Mais son histoire est surtout suivie depuis la pose des deux premières pierres du couvent des capucins le 15 août 1613 par Mgr Jean Jaubert de Barrault, évêque de Bazas, et son frère, sénéchal du Bazadais.
Les deux autres sites étaient les deux très jolies églises de Saint-Michel de Bazas et Saint-Romain de Poussignac, qui possèdent toutes deux des éléments d’architecture du XIe siècle, parmi les plus anciens du bâti de Bazas.
Saint-Michel intègre même des pierres mérovingiennes. Le mobilier de ces églises, le plus souvent inscrit ou même classé à l’inventaire du Patrimoine nous a été présenté par Arnaud Lalanne.
Nous remercions la municipalité de Bazas et le père Jérôme Ribéreau-Gayon qui nous ont ouvert les portes des églises de Saint-Michel et Saint-Romain, ainsi que Henri et Corinne de Cerval qui nous ont ouvert leurs sentiers et reçus à Saint-Romain.
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